Lors d’un parcours thérapeutique de suivi pour endométriose, de nombreuses patientes se tournent en complément d’un suivi médical vers des médecines dîtes douces.
Même si elles ne prétendent pas guérir l’endométriose, ces médecines douces sont sans conteste des ressources intéressantes pour mieux vivre la maladie au quotidien.
Les prises en charge non médicamenteuses ont montré une amélioration de la qualité de vie des patientes et peuvent être proposées en complément de la prise en charge médicale.
On retrouve ainsi plusieurs pratiques comme l’hypnose, la sophrologie, l’acupuncture, le yoga, la naturopathie, l’ostéopathie ou la kinésithérapie. Ces deux dernières pouvant aussi être d’excellents outils pour assouplir les adhérences et redonner la mobilité aux organes, notamment après une chirurgie.
L'acupuncture
L’acupuncture peut vous permettre de mieux gérer votre stress et de calmer la douleur grâce à la libération d’endorphines. Cette technique travaille aussi sur la relance de l’énergie et la libération des tensions.
L'ostéopathie
L’intérêt de l’ostéopathie pour l’endométriose est de redonner de la mobilité aux tissus (fasciathérapie), de relancer la circulation sanguine et de lever les tensions musculaires ainsi que ligamentaires par le biais de manipulations douces et non invasives de la zone du petit bassin. L’ostéopathe agit sur le système digestif, utérin, vaginal et les lombaires.
La sophrologie
Cette technique a pour objectif d’apprendre à mieux gérer ses douleurs par la détente musculaire, la relaxation et la respiration. C’est une pratique qu’il conviendrait d’ancrer dans le quotidien des patientes. La sophrologie peut aussi aider la patiente à gérer ses émotions générées par la maladie – colère, frustration, peur de ne pas pouvoir avoir d’enfant - mais aussi à améliorer leur rapport au corps.
La méditation
La pratique régulière de la méditation est particulièrement efficace pour apprendre à gérer sa douleur.
L’hypnose
La pratique de l’hypnose peut permettre aux patientes de chercher en soi comment mieux vivre la douleur. Il ne s’agit pas de supprimer la douleur, mais de trouver en soi des ressources afin de mieux l’affronter, la gérer au quotidien, ce qui permet parfois de diminuer les antalgiques, souvent mal supportés au long cours. Dans cet état de conscience modifiée différent de la conscience habituelle et du sommeil, les patientes vont pouvoir puiser des forces pour mieux faire face à la douleur.
Toutefois, de telles démarches doivent être entreprises dans le cadre d’un parcours pluridisciplinaire et en accord avec votre professionnel de santé.
Il ne faut pas oublier que chaque cas est unique et nécessite une prise en charge individualisée, même en ce qui concerne les médecines douces. L’automédication, même avec les plantes n’est pas conseillée (allergies, inhibition des traitements…).